anaxago

Crowdfunding Anaxago: notre avis

Ecrit par Gerald

septembre 24, 2025

L’essentiel à retenir : Anaxago, plateforme de crowdfunding régulée, propose des rendements moyens de 9,9 %, mais le taux de défaut atteint 24,62 % en 2024. Une analyse rigoureuse des projets s’impose. Marges réelles mais incertitude croissante : un tiens vaut mieux que deux tu l’auras face aux retards et défauts en hausse.

Le crowdfunding Anaxago reste-t-il une opportunité ou un pari risqué ? Alors que les taux de défauts (24,62 %) et de retards (13,53 %) flambent, les investisseurs avertis hésitent, comme des acheteurs face à un bien surévalué en période de correction. Notre analyse explore ces marges de négociation inédites, les risques accrus sur les projets immobiliers et le private equity, et pourquoi, dans un marché tendu, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras prévaut pour éviter les déconvenues. Découvrez les leviers pour saisir les véritables opportunités, malgré un contexte où la prudence prime face à des rendements affichés de 9,9 % souvent entamés par les aléas récents.

Table des matières

Anaxago : faut-il encore investir sur cette plateforme de crowdfunding ?

Le marché de l’investissement vit une période de tension comparable à celui de l’immobilier : les épargnants, comme les acheteurs, sont désormais en position de force mais avec une clientèle plus restreinte. Anaxago, pionnier français du crowdfunding anaxago depuis 2012, incarne ce double défi et opportunité. Régulée par l’AMF, la plateforme a évolué d’un simple acteur du financement participatif vers une maison d’investissement alternative, engagée dans l’économie réelle.

Spécialisée dans le crowdfunding immobilier (obligations, actions, obligations convertibles) et le private equity (via CAP HORN Invest), Anaxago propose aussi des fonds, SCPI et assurance-vie. Son parcours illustre cette montée en puissance : de 130 000€ collectés en 2012 à plus de 885 millions d’euros cumulés à ce jour. Pourtant, les taux de retard (13,53%) et de défaut (24,62%) en 2024 inquiètent, surtout pour les projets immobiliers financés entre 2020 et 2022.

Les investisseurs doivent peser le pour et le contre : un rendement brut moyen de 9,9% contre un risque de perte en capital accentué, notamment dans le private equity. Le suivi des projets, bien que régulier, manque de transparence, comme le relève un utilisateur déçu sur Trustpilot : « Des projets notés A avec garanties se retrouvent en retard et perte ». L’absence de marché secondaire officialisé aggrave l’illiquidité, rappelant que l’argent reste bloqué jusqu’à la fin du projet. La prudence s’impose donc, selon l’adage « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », surtout face à des plateformes concurrentes comme La Première Brique, qui affiche un taux de défaut plus bas (3,96%).

Présentation d’Anaxago : pionnier du financement participatif régulé

Une « maison d’investissement » au-delà du simple crowdfunding

Anaxago, fondée en 2012 par Joachim Dupont, François Carbone et Caroline Lamaud, a marqué l’histoire du financement participatif français. Dès 2013, elle a cofondé Financement Participatif France, l’association professionnelle qui a contribué à l’encadrement légal du secteur. Les agréments CIP et IFP obtenus en 2014 ont consolidé son positionnement.

En 2014, la plateforme a battu un record historique en collectant 1,8 million d’euros pour le projet immobilier Koh-I-Noor, ouvrant la voie au financement de logements neufs. En 2018, Anaxago Capital, sa société de gestion agréée AMF, a permis de structurer des fonds spécialisés en private equity immobilier. Aujourd’hui, le groupe accompagne plus de 15 000 investisseurs avec une équipe de 55 collaborateurs. Depuis avril 2023, elle est « entreprise à mission », intégrant des critères ESG systématiques dans ses analyses.

Anaxago en chiffres : ce qu’il faut savoir

Anaxago : les informations clés en un coup d’œil
Caractéristique Information
Rendement brut moyen (crowdfunding immo) 9,9 % par an
Ticket d’entrée minimum 1 000 €
Durée moyenne des projets (immo) 30 mois (6 à 36 mois)
Taux de retard (en montant) 13,53 %
Taux de défaut (en montant) 24,62 %
Agréments AMF (PSFP, CIF, Société de gestion)
Montant total financé 885 M€

Avec 350 projets financés (immobilier et venture), Anaxago propose une diversité d’actifs : crowdfunding immobilier (73% des fonds), private equity (startups innovantes), SCPI (Kyaneos Pierre, Pierval Santé) et assurance-vie. La plateforme attire aussi les résidents étrangers (hors pays sous sanctions) grâce à un bonus de 100 € offert avec le code IF100 pour le premier investissement.

Les risques restent significatifs : l’illiquidité (absence de marché secondaire), les retards de remboursement (13,53 % en montant) et les défauts (24,62 %) pèsent sur la sécurité. Les rendements bruts moyens (9,9 % en immobilier) sont à pondérer par la fiscalité (PFU à 30 %) et la volatilité des projets en actions. Les avis clients (4,1/5 sur Google, 4,5/5 sur Trustpilot) saluent la transparence et l’accompagnement personnalisé, malgré des retards de traitement constatés récemment. Le suivi trimestriel des investissements reste un atout, même si certains utilisateurs souhaitent plus de détails sur les bilans des projets en difficulté.

L’offre d’investissement diversifiée d’Anaxago passée au crible

Le crowdfunding immobilier : le cœur de métier

Anaxago permet de financer des projets immobiliers via obligations simples, actions ou convertibles. Le crowdfunding immobilier représente 640 M€ des 885 M€ levés depuis 2012, avec une spécialisation sur la promotion, réhabilitation ou marchands de biens. Les projets ciblent des zones urbaines dynamiques (Île-de-France, métropoles régionales) et des actifs à fort potentiel de revalorisation (bâtiments économes en énergie, logistique urbaine).

Les investisseurs visent un rendement brut moyen de 9,7 % (données 2023), pour des durées de 6 à 36 mois. Les « club deals » regroupent des investisseurs pour accéder à des projets d’envergure (bureaux, résidentiel, hôtelier), souvent réservés aux institutionnels. Ces opérations ciblent un horizon de 5 ans et une rentabilité de 8 à 14 % annuels, avec des exemples concrets comme la réhabilitation de friches industrielles en logements écologiques.

Les risques incluent des retards (13,53 % des montants) et défauts (24,62 % des montants) en 2024, liés à des imprévus techniques ou des marchés locatifs volatils. L’illiquidité empêche la revente urgente, sans marché secondaire. Des émissions de titres longues (jusqu’à plusieurs mois) retardent parfois le démarrage des revenus, un point souvent souligné dans les avis clients (Trustpilot, note 3,6/5).

Le private equity : investir dans l’économie réelle

Le crowdequity d’Anaxago, renforcé par CAP HORN Invest (spécialiste des levées de fonds pour startups), finance PME et projets innovants via des levées en actions. Le fonds AXClimat I vise 12 % de TRI annuel en décarbonation, mais le risque de perte totale existe. Les durées dépassent 6 ans, comme pour les fonds immobiliers ciblant 7 % de rendement net de frais.

Les équipes d’Anaxago, avec 20 ans d’expérience, ciblent des secteurs innovants (décarbonation, coworking) en Île-de-France et grandes métropoles européennes. L’accès à l’économie non cotée offre une diversification avec gestion active par des professionnels, mais reste réservé aux investisseurs avertis. Les fonds exigent un seuil minimum de 10 000 €, souvent associé à des dispositifs fiscaux comme le PEA-PME.

Les autres solutions patrimoniales

Anaxago propose une approche globale de gestion de patrimoine avec des produits complémentaires :

  • Fonds d’investissement : Le fonds « Anaxago Society 2023 » cible la rénovation énergétique avec des frais de gestion jusqu’à 2,25 % annuels. Ce FCPR article 8 SFDR vise un rendement net de frais d’Anaxago Patrimony (non garanti), avec un focus sur des actifs à fort impact environnemental.
  • SCPI : Kyaneos Pierre (résidentiel), Pierval Santé (établissements de santé), ActivImmo (logistique urbaine). Ces SCPI offrent une diversification géographique et sectorielle, accessibles à partir de 1 000 €. Elles sont comparables à des acteurs comme Lods et ses SCPI de rendement.
  • Assurance-vie : Le contrat « Anaxago Value », en partenariat avec Generali Vie, inclut SCPI, fonds immobiliers et UC. Le fonds Netissima assure une poche de liquidité (50 % minimum en UC), avec fiscalité avantageuse (exonération jusqu’au retrait après 8 ans, abattements fiscaux).

Le contrat d’assurance-vie inclut des frais de souscription jusqu’à 4 % (part I : 0 % via distributeurs comme Ramify). Les commissions sur performance (20 % au-delà de 7 % de rendement net) sont prélevées après distribution prioritaire aux porteurs de parts C. Ce mécanisme, inspiré des fonds de private equity traditionnels, reste un point de vigilance pour les investisseurs.

Performance et risques : la réalité des chiffres chez Anaxago

Des rendements attractifs face à une hausse des incidents

Le rendement moyen affiché par Anaxago tourne autour de 9,9 % par an pour le crowdfunding immobilier. Cependant, ce chiffre doit être nuancé par la réalité du terrain. Depuis début 2024, le taux de défauts en montant a grimpé à 24,62 %, accompagné d’un taux de retards de 13,53 %. Ces données signifient que, sur 100 € investis, près de 14 € peuvent être en retard et 25 € exposés à un défaut. Comme lors d’une négociation immobilière où le prix affiché n’est pas le prix final, le rendement promis doit intégrer ces aléas. Le coût du risque annuel, de 0,2 % en 2023, a atteint 2,5 % en 2024, montrant une détérioration progressive. En 2020 et 2021, ce coût avait même flirté avec 3,7 %, révélant une volatilité à ne pas sous-estimer.

Les risques inhérents à l’investissement sur Anaxago

Investir sur Anaxago comporte des risques incontournables :

  • Risque de perte en capital : Une partie ou la totalité de l’investissement peut être perdue, surtout en private equity, où le risque est accru. Les projets d’innovation en actions manquent de statistiques précises, rendant l’évaluation complexe. Selon TrustPilot, certains investisseurs déplorent des sorties négatives sur ce type de projets.
  • Risque d’illiquidité : Aucun marché secondaire officiel n’existe. L’argent reste bloqué jusqu’à l’échéance du projet, rendant les retraits urgents impossibles. Ce blocage, qui dure entre 6 à 36 mois pour l’immobilier, peut pénaliser les investisseurs contraints par des besoins de liquidité.
  • Risque de retard : Les remboursements peuvent être décalés, impactant le taux de rendement interne (TRI), souvent plus bas que le rendement théorique. En 2025, le taux de défaut a atteint 27,5 % pour les projets immobiliers, soulignant une situation tendue. Les régions comme la Bretagne ou l’Aquitaine cumulent des défauts supérieurs à 13 %, selon la dynamique du marché immobilier.

Ces éléments doivent guider les choix des investisseurs, en cohérence avec leur tolérance au risque.

La gestion des risques par Anaxago : quelle protection pour l’investisseur ?

Anaxago prône une sélection rigoureuse des projets, avec un taux d’acceptation inférieur à 3 %. En cas de difficulté, la plateforme active des garants ou propose des reports de 6 à 12 mois, les intérêts continuant à courir. Un exemple marquant est le cas Terlat en 2016, où Anaxago a racheté des programmes pour préserver les investisseurs. Cependant, le suivi des projets reste critiqué pour sa transparence limitée. Les retards cumulés (57,8 M€) et défauts (137,9 M€) soulignent un contexte tendu, malgré un taux de recouvrement de 90,4 %. Selon l’analyse SERP, 77 % des biens immobiliers sur le marché sont négociés à la baisse, ce qui incite à la prudence face aux promesses de rendement. Les investisseurs doivent donc intégrer ces paramètres avant de s’engager.

Expérience utilisateur et frais : l’avis des investisseurs

Une plateforme soignée et un accompagnement personnalisé

Anaxago se distingue par une interface fluide et épurée, souvent saluée comme « intuitive ». Margaux D., investisseuse depuis 2023, souligne un « parcours client sans accroc » et une réactivité des conseillers, rapprochant la plateforme d’un service de gestion patrimoine premium. La navigation se structure en étapes claires : découverte des projets, analyse des risques et validation en quelques clics.

Chaque investisseur bénéficie d’un conseiller dédié, joignable du lundi au vendredi (9h-19h), avec des rendez-vous possibles en soirée ou le weekend. La newsletter, qualifiée de « pédagogique », complète cet accompagnement avec des focus sectoriels. Un mélange de digital et d’humain, accessible dès 1 000 € d’investissement.

Les points de friction : ce que disent les avis négatifs

Malgré un taux de projets négociés à la baisse de 77 %, des critiques émergent. Sur Trustpilot (3,6/5 sur 903 avis), les retards d’émission des titres (jusqu’à 3 mois) bloquent le calcul des premiers intérêts, frustrant les investisseurs pressés.

Le manque de transparence inquiète aussi. Un avis Google résume : « J’ai investi sans connaître la dette réelle de l’opérateur. C’est risqué. » En 2024, 24,62 % des projets immobiliers en défaut (sur 885 M€ investis) ont révélé des retards dans la communication des difficultés, limitant l’anticipation des risques.

Structure des frais et fiscalité

Anaxago applique une structure où les frais sont majoritairement supportés par les porteurs de projets pour le crowdfunding immobilier (0,5 à 2 % en frais d’entrée). Les frais de gestion annuels (max 1 %) sont déduits des revenus, préservant le capital initial. Un investissement de 15 000 € sur 3 ans implique environ 600 € de frais, soit 4 % du rendement attendu.

La fiscalité reste simple : les gains passent au PFU à 30 %. Seuls les projets éligibles au PEA-PME offrent un abri fiscal (19 % pour les plus-values). Une stratégie à évaluer avant de s’engager, surtout pour les actions à risque élevé (perte potentielle de 100 % du capital).

Avis crowdfunding Anaxago : avantages et inconvénients, notre verdict

Les points forts d’Anaxago

  • Diversité de l’offre : Plateforme pionnière en France, Anaxago propose des investissements dans l’immobilier (obligations, actions, obligations convertibles), le private equity (startups et PME innovantes), des SCPI comme Kyaneos Pierre ou Pierval Santé, ainsi qu’une assurance-vie intégrant ces actifs. Cette pluralité permet de constituer un portefeuille équilibré selon sa stratégie.
  • Qualité de l’expérience : L’interface intuitive propose des filtres avancés (secteur, durée, rendement), avec un accompagnement personnalisé par des conseillers disponibles par téléphone ou e-mail pour des explications techniques. La plateforme s’adresse autant aux novices qu’aux investisseurs aguerris.
  • Sérieux et régulation : Agréée par l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) sous le statut de Prestataire de Services de Financement Participatif (PSFP) depuis 2012, la plateforme est régulièrement contrôlée par l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution), garantissant un cadre légal renforcé.
  • Transparence ESG : Chaque projet intègre une note ESG (Environnement, Social, Gouvernance) pour évaluer son impact sociétal et écologique, un atout pour les investisseurs soucieux de responsabilité.

Les points faibles à considérer

  • Hausse des risques : Le taux de défauts atteint 24,62% et les retards 13,53% en crowdfunding immobilier. Les projets en actions (private equity) présentent des risques plus élevés, avec des pertes totales constatées sur certains projets.
  • Manque de profondeur : Le suivi des projets est régulier mais manque de détails critiques, comme les bilans financiers complets des porteurs de projets. Les alertes sur les difficultés interviennent souvent en fin de parcours, comme lors de la crise du projet Terlat.
  • Lenteurs administratives : Le délai d’émission des titres dépasse souvent 30 jours, pénalisant les investisseurs par rapport à des concurrents comme Baltis, qui propose des délais réduits (moyenne de 15 jours).

Notre avis final sur Anaxago

Anaxago reste une plateforme sérieuse pour un investisseur averti, grâce à sa diversité d’actifs (immobilier, private equity, SCPI) et son interface ergonomique. Le rendement brut moyen de 9,7% en immobilier attire, mais doit être relativisé par les défauts observés (24,62%) et l’absence de marché secondaire.

Les récents retards (13,53%) et défauts imposent cependant la prudence. L’analyse approfondie de chaque projet s’impose pour évaluer les risques de perte en capital (notamment en private equity) et d’illiquidité. Les investisseurs doivent vérifier les bilans des porteurs et les garanties réelles.

Pour investir en toute sécurité, la diversification au sein de la plateforme (mix immobilier/private equity) et avec d’autres actifs (fonds sécurisés, obligations) est recommandée. Comparée à des alternatives comme Baltis (rendement 11,62%, frais nuls), Anaxago exige une vigilance accrue sur les projets sélectionnés, en particulier dans les levées en actions.

Anaxago, pionnier du crowdfunding régulé, propose une offre variée et une expérience utilisateur fluide. Cependant, les défauts (24,62 %) et retards (13,53 %) en hausse exigent vigilance. Sa solidité et régulation restent des atouts, mais l’investisseur doit scruter chaque projet, miseant sur prudence et diversification. Une opportunité, à saisir avec discernement.

FAQ

Est-ce qu’Anaxago reste une plateforme fiable malgré l’augmentation des défauts et des retards ?

À l’instar de ce que l’on observe sur le marché immobilier où les vendeurs acceptent des décotes importantes pour boucler des transactions, Anaxago traverse une période délicate avec un taux de défaut de 24,62% et un taux de retard à 13,53%. Pourtant, la plateforme, régulée par l’AMF depuis 2012, a su bâtir sa réputation sur une sélection rigoureuse des projets, n’acceptant que 1 à 3% des dossiers soumis. Comme pour un bien immobilier dont la valeur réelle n’apparaît qu’après négociation, l’essentiel est de comprendre que ces chiffres sont des moyennes derrière lesquelles se cachent des réalités variables. L’investisseur averti saura faire le tri entre les opportunités sérieuses et les paris spéculatifs.

Quel budget faut-il prévoir pour commencer à investir sur Anaxago ?

À l’image de ces maisons vendues en promotion où le ticket d’entrée permet de saisir l’affaire avant les gros portefeuilles, Anaxago affiche un seuil d’accès relativement bas avec un investissement minimum de 1 000€. Cette somme permet d’accéder à la fois au crowdfunding immobilier et au private equity, deux univers qui diffèrent autant que le marché des appartements vs celui des maisons. Si ce montant reste abordable, il faut garder à l’esprit que la prudence recommande de diversifier ses investisseurs, comme on diversifie ses acheteurs potentiels en période de marché tendu.

Pourquoi choisir Anaxago plutôt qu’une autre plateforme de crowdfunding ?

Comme un bien immobilier avec des atouts cachés, Anaxago se distingue par plusieurs éléments qui font sa valeur : une régulation stricte par l’AMF avec des agréments PSFP, CIF et Société de gestion, une expérience utilisateur remarquable avec accompagnement personnalisé de conseillers, et une offre diversifiée qui va bien au-delà du simple crowdfunding. On y retrouve en effet des fonds d’investissement comme Anaxago Society 2023, des SCPI (Kyaneos Pierre, Pierval Santé…) et même un contrat d’assurance-vie. C’est un peu comme un vendeur qui propose différentes solutions d’achat – prêt direct, viager, investissement locatif – pour s’adapter à chaque situation.

Quels sont les principaux risques à connaître avant d’investir sur Anaxago ?

Investir sur Anaxago, c’est un peu comme acheter dans un marché en correction : les rendements sont alléchants, mais il faut peser les risques. Le risque de perte en capital est bien réel, particulièrement élevé en private equity où l’on peut perdre la totalité de son investissement. L’illiquidité pèse aussi lourd, les fonds étant bloqués jusqu’à l’échéance – 6 à 36 mois pour l’immobilier, jusqu’à 10 ans pour le capital-risque. Et comme ces maisons vendues avec des marges de négociation généreuses, les retards de remboursement se multiplient, atteignant 13,53% des montants. Il faut donc peser chaque opportunité comme on jaugerait un bien immobilier : en creusant les garanties (hypothèques, cautionnements) et en ne se fiant pas au seul prix affiché.

Les rendements promis (jusqu’à 9,9% par an) sont-ils réalistes ?

Ces rendements de 9,9% par an, on pourrait les comparer à ces prix de vente qui semblent trop beaux pour être vrais. Et effectivement, ils doivent être regardés à la loupe. Comme les marges de négociation qui s’effondrent quand le vendeur est pressé, ce taux moyen cache des réalités variées : les retards de paiement impactent le TRI réel, et les défauts de 24,62% ne sont pas sans conséquence. Cependant, ces chiffres s’expliquent par la nature même des investissements – des projets immobiliers avec un besoin de financement urgent ou des startups à fort potentiel mais risquées. Comme le rappellerait un bon agent immobilier réaliste, mieux vaut un rendement modeste mais sécurisé qu’un chiffre miroir qui disparaît à la première difficulté.

Suivez nous pour en savoir plus chaque jour sur le monde de l'immobilier et de la finance en France et dans le monde.

Laisser un commentaire