Fiscalité immobilière Mexique : Achat, détention & vente

Ecrit par Gerald

août 23, 2025

L’essentiel à retenir : Le Mexique offre des avantages fiscaux uniques, comme l’absence d’impôt sur les successions et l’optimisation via le Fideicomiso. Certaines zones assurent des rendements attractifs, mais la complexité du système nécessite l’appui d’un notaire et comptable local. Jusqu’à 15% de réduction sur le Predial en s’acquittant tôt de la taxe foncière annuelle.

La fiscalité immobilière au Mexique vous semble un labyrinthe ? Entre l’ISAI, le Predial, et les subtilités de l’ISR, comment éviter les mauvaises surprises ? Cet article décortique les impôts clés à l’achat, à la vente, et en gestion locative, avec des chiffres concrets et des stratégies pour optimiser vos revenus. Découvrez aussi l’avantage unique du pays : l’absence d’impôt sur les successions, ou comment le Fideicomiso sécurise votre transmission patrimoniale. Transformez la complexité fiscale mexicaine en opportunité, sans craindre les vagues cachées sous la surface dorée de l’investissement outre-Atlantique.

Plage ensoleillée du Mexique

  1. Les impôts clés à l’achat et à la détention : ISAI et Predial
  2. L’imposition des revenus locatifs : ce que les investisseurs doivent savoir
  3. Vendre son bien : comment est calculé et optimisé l’impôt sur la plus-value ?
  4. Les avantages fiscaux spécifiques au Mexique pour les investisseurs
  5. Le Fideicomiso et les coûts annexes : bien préparer son budget
  6. S’entourer d’experts locaux : la clé d’un investissement réussi

Vue panoramique d'une villa de luxe face à l'océan au Mexique

Table des matières

Les impôts clés à l’achat et à la détention : ISAI et Predial

L’ISAI : la taxe incontournable lors de l’acquisition

Lors de l’achat d’un bien au Mexique, l’ISAI (Impuesto sobre Adquisición de Inmuebles) constitue un passage obligé. Cet impôt unique s’applique au transfert de propriété et se calcule sur la valeur la plus élevée entre le prix d’achat, la valeur cadastrale ou l’estimation commerciale.

Le taux varie entre 1% et 5% selon les États. Ainsi, dans l’État de Quintana Roo (Tulum), il oscille entre 2% et 3%. À Cancun, cette taxe représente 2,5% du montant retenu pour le calcul.

Le notaire public (Notario Público) gère intégralement ce prélèvement lors de la transaction. Cette étape administrative constitue un coût de transaction majeur à prévoir avant l’achat, représentant une somme significative sur les villas luxueuses.

Le Predial : l’impôt foncier annuel à anticiper

Une fois propriétaire, le Predial devient un engagement fiscal régulier. Cet impôt foncier municipal se base sur la valeur cadastrale (valor catastral) du bien, généralement inférieure à la valeur marchande.

Payable annuellement (généralement en janvier-mars), il offre des réductions allant jusqu’à 30% pour les paiements anticipés. À Mérida, une remise de 15% s’applique en février après 30% en janvier. Des abattements supplémentaires existent pour les seniors avec carte INAPAM et les personnes en situation de handicap.

Contrairement aux standards européens, son montant reste modéré. Selon l’OCDE, le Mexique maintient des impôts périodiques sur la propriété immobilière dans une logique de financement local.

Tableau récapitulatif de la fiscalité immobilière au Mexique

Type d’impôt Moment de l’imposition Concerné Taux et base de calcul
ISAI À l’achat Acheteur 2-5% sur valeur la plus élevée (prix d’achat, valeur cadastrale ou estimation commerciale)
Predial Annuel Propriétaire Taux municipal sur valeur cadastrale (remises jusqu’à 30% pour paiement anticipé)
ISR sur revenus locatifs Lors de la location Bailleur 25% sur revenus bruts (non-résident) ou taux progressif 1,92-35% avec déductions (résident)
ISR sur plus-value À la vente Vendeur 35% pour non-résidents / jusqu’à 32% pour résidents (base : gain net)

Fiscalité immobilière au Mexique

L’imposition des revenus locatifs : ce que les investisseurs doivent savoir

Vous souhaitez investir dans l’immobilier locatif au Mexique en tant que non-résident ? Saviez-vous que vous avez deux options fiscales pour déclarer vos revenus ? Et que ces choix influencent vos coûts d’investissement ?

Le régime fiscal pour les non-résidents : deux options à connaître

Les non-résidents fiscaux au Mexique disposent de deux régimes distincts pour leurs revenus locatifs. Le principe est simple : soit vous optez pour un prélèvement rapide mais moins avantageux, soit vous choisissez un système plus complexe mais potentiellement plus rentable.

L’option 25% prévoit un prélèvement automatique sur le revenu brut, sans possibilité de déduire vos frais. Cette solution évite les démarches administratives mais peut coûter plus cher à long terme. À cela s’ajoute systématiquement une TVA de 16% (IVA) prélevée sur tous les loyers, quelles que soient les durées de location.

Le régime du revenu net applique un taux de 35% sur les revenus nets (après déductions), mais nécessite d’avoir un représentant légal au Mexique et de tenir une comptabilité formelle. Selon Investir-Dans-L-Immobilier-Au-Mexique, cette option est généralement plus avantageuse pour les investisseurs avec de nombreuses charges déductibles. Elle permet de réduire jusqu’à 70% des loyers perçus selon le profil de l’investisseur.

Les déductions possibles pour optimiser vos revenus locatifs

En choisissant le régime du revenu net, vous pouvez réduire votre base imposable grâce à diverses déductions. Seules les factures officielles mexicaines (facturas) sont valables pour justifier vos dépenses.

  • Paiement de l’impôt foncier mexicain (Predial)
  • Frais d’entretien et réparations du bien
  • Intérêts d’emprunts hypothécaires
  • Salaire et charges sociales du personnel (gardien, jardinier)
  • Primes d’assurance du bien
  • Amortissement de la construction (3% par an en moyenne)

Les biens situés en zona restringida (moins de 50km des côtes ou 100km des frontières) nécessitent un Fideicomiso (fiducie bancaire) pour l’acquisition. Bien que la structure du Fideicomiso complique la gestion fiscale, les déductions restent possibles grâce à un RFC personnel, selon IAD Overseas.

Le système CFDI 4.0 exige une facturation électronique avec validation du RFC (identifiant fiscal mexicain). Une erreur rend la déduction impossible, d’où l’importance de vérifier ses informations fiscales. Les factures doivent être demandées dans le mois de la dépense pour être valables.

Grâce à la convention fiscale franco-mexicaine, l’impôt payé au Mexique (25%) donne droit à un crédit d’impôt égal à ce que vous auriez payé en France, limitant ainsi la double imposition. C’est un levier à considérer pour optimiser sa fiscalité globale.

Vendre son bien : comment est calculé et optimisé l’impôt sur la plus-value ?

Illustration de la fiscalité immobilière au Mexique

Le calcul de l’impôt sur le revenu (ISR) sur la plus-value immobilière

Pour les non-résidents vendant un bien au Mexique, deux options fiscales s’offrent à vous. Optez entre un prélèvement de 25 % sur le montant brut de la vente ou 35 % sur le bénéfice net. La seconde option est souvent plus avantageuse, à condition de justifier de vos frais d’achat et de travaux.

Pour choisir le régime du gain net, un représentant légal mexicain est obligatoire. Ce dernier gère les formalités fiscales et justifie les ajustements, comme l’indexation du prix d’achat selon l’inflation. Par exemple, un bien acheté 1 million de pesos en 2010, avec un facteur d’inflation de 1,5 sur dix ans, voit son coût d’acquisition revalorisé à 1,5 million, réduisant la plus-value imposable.

Les résidents mexicains bénéficient d’une exonération partielle pour la revente de leur résidence principale (casa habitación), sous réserve de conditions strictes : y avoir habité au moins trois ans consécutifs et ne pas avoir bénéficié de cette exonération récemment. Pour les non-résidents, une convention fiscale franco-mexicaine évite la double imposition, limitant le taux à 25 % sur le revenu brut dans certains cas.

Stratégies pour réduire légalement votre impôt à la revente

Pour minimiser votre impôt, plusieurs déductions sont possibles. Elles transforment votre calcul de plus-value en véritable opportunité fiscale. Voici les éléments à intégrer dans votre déclaration :

  • Le prix d’achat initial.
  • Les frais de notaire et l’ISAI (Impuesto sobre Adquisición de Inmuebles), taxe d’acquisition variant de 1 à 5 % selon les États.
  • Les commissions immobilières à l’achat.
  • Les coûts des travaux d’amélioration ou d’agrandissement (sur factures officielles). Par exemple, une piscine ou une extension augmentant la valeur du bien.
  • L’indexation du coût d’achat selon l’inflation depuis l’acquisition. Un facteur calculé par le SAT (autorité fiscale mexicaine) pour compenser la perte de valeur monétaire.

Les démarches administratives à ne pas négliger

Pour éviter les redressements, la documentation doit être irréprochable. Le notario público établit la valeur cadastrale et valide les justificatifs. Un contador (comptable) certifie les calculs et dépose les déclarations au SAT (www.sat.gob.mx). En cas de doute, leur intervention évite des pénalités pouvant atteindre 20 % du montant dû.

À noter : tout comme il est possible de réduire ses mensualités en renégociant son prêt, une préparation rigoureuse des justificatifs réduit le montant de l’impôt sur la plus-value. En cas de doute, contactez le service téléphonique du SAT au 01 800 46 36 728 pour une information fiable et à jour.

Avantages fiscaux au Mexique pour investisseurs immobiliers

Les avantages fiscaux spécifiques au Mexique pour les investisseurs

L’atout majeur : l’absence de droits de succession sur l’immobilier

Le Mexique se distingue par un avantage souvent méconnu : l’absence d’impôt fédéral sur les successions ou donations. Contrairement à la France où les droits de succession peuvent atteindre 45%, cette exemption fédérale prévue à l’article 93-XXII de la Ley del Impuesto sobre la Renta permet une transmission patrimoniale sans ponction fiscale directe.

Les non-résidents profitent de ce dispositif, mais doivent structurer leur transmission via le Fideicomiso, un contrat de fiducie autorisant les étrangers à détenir des biens dans les zones sensibles (moins de 100 km des frontières ou 50 km des plages). Ce mécanisme inclut une clause de bénéficiaires secondaires, évitant les procédures coûteuses de succession tout en maintenant la propriété légale avec une banque mexicaine.

La convention fiscale franco-mexicaine : le bouclier anti-double imposition

Signée en 1991, la convention fiscale franco-mexicaine protège les investisseurs de la double imposition sur les revenus immobiliers. Un exemple concret : un résident français percevant 24 000 MXN mensuels de loyers à Cancun paie 25% d’impôt au Mexique. En France, ces revenus s’ajoutent à son revenu imposable, mais l’impôt mexicain versé génère un crédit d’impôt équivalent, limité au montant dû en France.

Ce dispositif s’applique également aux plus-values immobilières. Pour une résidence achetée 2 000 000 MXN et revendue 3 000 000 MXN, le Mexique prélève 35% sur la plus-value nette (1 000 000 MXN). En France, les 350 000 MXN versés à l’administration mexicaine s’imputent intégralement sur l’impôt français.

À noter : cette convention ne couvre pas les successions. Un défunt français domicilié au Mexique avec un bien à Acapulco échappe aux droits français grâce à l’exonération mexicaine, mais un héritier résidant en France pourrait toutefois être imposé localement sur la valeur du bien reçu.

Plage ensoleillée et planification budgétaire pour l'immobilier au Mexique

Le Fideicomiso et les coûts annexes : bien préparer son budget

Le Fideocomiso (trust bancaire) : une obligation aux implications financières

Le Fideicomiso est obligatoire pour les étrangers souhaitant acheter dans des zones restreintes (moins de 50 km des côtes ou 100 km des frontières). Ce contrat avec une banque mexicaine garantit les droits d’usage, de vente et de transmission du bien.

Les frais initiaux représentent 8 à 12 % du prix total, incluant : frais d’établissement (20 000 MXN/1 200 USD), demande au Secrétariat des Relations Extérieures (19 000 MXN/1 100 USD), taxes d’acquisition (2-3 % selon les régions). Des frais annuels (600-700 USD) s’ajoutent, avec un renouvellement tous les 50 ans à planifier pour éviter des complications administratives.

Au-delà des impôts : les autres frais à ne pas négliger

Ces dépenses constituent un « piège » budgétaire si non anticipées. Elles incluent :

  • Honoraires du notaire : 1-2 % du prix pour l’acte et l’enregistrement.
  • Frais d’enregistrement : 1-2 % du prix, versés au Registre Public de la Propriété.
  • Coûts de l’avocat : Environ 3 000 € pour sécuriser la transaction.
  • Charges de copropriété (cuotas de mantenimiento) : 100-500 $/mois selon les services (sécurité, piscine, espaces communs).
  • Services publics : Eau (20-60 $/mois), électricité (jusqu’à 150 $ avec climatisation), internet (30-60 $/mois).
  • Frais de gestion locative : 20-30 % des revenus pour marketing et gestion.

Une planification rigoureuse reste essentielle. Les cuotas de mantenimiento peuvent doubler dans des complexes haut de gamme, tandis qu’une gestion proactive des taxes foncières (0,1 %-0,3 % de la valeur cadastrale) évite les dépassements. L’encadrement de l’investissement étranger rappelle que ces coûts varient selon les États mexicains.

Illustration d'un paysage mexicain symbolisant l'importance de l'expertise locale dans l'immobilier

S’entourer d’experts locaux : la clé d’un investissement réussi

L’acquisition d’un bien immobilier au Mexique implique des enjeux fiscaux et juridiques spécifiques. Le choix de partenaires locaux compétents n’est pas facultatif, mais indispensable pour sécuriser votre investissement.

Le rôle central du notaire (Notario Público)

Le Notario Público mexicain n’est pas un simple rédacteur d’actes. Il agit comme représentant de l’État, garant de la régularité des transactions. Il calcule et collecte les impôts liés à l’acquisition (ISAI) et à la cession (ISR), et valide la libre disposition du bien. Son impartialité juridique protège à la fois acheteur et vendeur, mais son expertise dans les spécificités régionales influence directement la sécurité juridique de votre achat.

L’équipe gagnante : avocat et comptable (contador)

Un abogado spécialisé en immobilier effectue les vérifications préalables (due diligence) : recherche de servitudes, contrôles cadastraux, ou encore analyse des servitudes de copropriété. Son rôle de défenseur de vos intérêts est primordial pour éviter les litiges futurs.

Le contador, quant à lui, gère la déclaration des revenus locatifs (avec un taux d’imposition pouvant atteindre 25 % pour les non-résidents) et optimise l’impôt sur la plus-value lors de la revente (jusqu’à 30 % selon la valeur nette). L’histoire du système fiscal mexicain montre une évolution complexe marquée par des réformes successives. Cette spécificité rend indispensable l’appui d’un professionnel maîtrisant les déductions possibles et les conventions internationales.

Que ce soit pour comprendre les subtilités de l’ISAI (taxe d’acquisition variant de 2 à 4,5 %) ou pour sécuriser l’enregistrement foncier, ces experts transforment la complexité en opportunité. Leur connaissance des pratiques locales et des arcanes administratives évite les pièges juridiques qui pourraient hypothéquer votre investissement.

Investir au Mexique présente des avantages fiscaux uniques, mais nécessite de connaître les impôts clés (ISAI, Predial, ISR). Bénéficiez de l’absence d’impôt sur les successions et de la convention fiscale franco-mexicaine, ainsi que les coûts annexes (Fideicomiso). Une équipe locale (notaire, comptable, avocat) est essentielle. Paradis tropical - Investissement serein

FAQ

Quel est le taux d’imposition au Mexique pour un étranger vendant un bien immobilier ?

Les non-résidents se voient appliquer deux régimes possibles pour l’impôt sur la plus-value immobilière. Soit un taux forfaitaire de 25% sur la valeur brute de la vente sans aucune déduction, soit environ 35% sur le gain net calculé comme la différence entre prix de vente et prix d’achat ajusté. La seconde option s’avère généralement avantageuse pour les résidences vendues au-delà de 250 000 pesos (environ 13 000 USD) ou celles détenues plus de cinq ans. À noter que le notaire (Notario Público) collecte et reverse cet impôt au trésor mexicain, avec un calcul systématiquement établi en pesos mexicains, ce qui rend les fluctuations du taux de change cruciales dans l’équation finale.

Est-ce qu’ils paient des impôts fonciers au Mexique ?

Oui, mais sous le nom de « Predial », cette taxe foncière annuelle est l’un des plus gros avantages fiscaux du pays. Calculée sur la valeur cadastrale du bien (souvent bien en dessous de la valeur marchande), elle varie entre 0,05% et 1,2% de cette valeur, avec des taux moyens autour de 0,1%. Les propriétaires bénéficient de réductions allant jusqu’à 25% pour paiement anticipé en janvier-février, tandis que certains seniors ou personnes handicapées obtiennent des allègements jusqu’à 50% selon les municipalités. À titre de comparaison, le Mexique figure parmi les pays de l’OCDE appliquant des impôts périodiques sur la propriété immobilière les plus bas du classement.

Quelle fiscalité pour l’immobilier locatif détenu par un étranger ?

Les revenus locatifs des non-résidents subissent un prélèvement forfaitaire de 25% sur le loyer brut, sans possibilité de déduction, avec un règlement sous quinze jours après réception du paiement. Les propriétaires peuvent toutefois opter pour un régime réel à 35% sur le revenu net, mais ce choix exige un représentant légal au Mexique et la facturation officielle (facturas) des charges déductibles : travaux d’amélioration, frais d’agence, impôts fonciers ou assurances. Cette double possibilité transforme la gestion locative en véritable jeu d’équilibre entre simplicité d’un côté et optimisation de l’autre, à l’image des négociations immobilières où la marge moyenne atteint 9% sur le territoire mexicain.

Est-il judicieux d’acheter un bien immobilier au Mexique pour un étranger ?

L’atout majeur réside dans l’absence d’impôt sur les successions au Mexique, un avantage décisif pour les transmissions patrimoniales. Le Fideicomiso (trust bancaire) obligatoire pour les étrangers dans la « zone restreinte » (50km des côtes et 100km des frontières) n’est pas à négliger, avec des frais initiaux de 700 à 1 200 USD et des frais annuels de gestion oscillant entre 500 et 900 USD. Pour les investisseurs, les marges de négociation sur les maisons atteignent 10,2% contre 7,5% pour les appartements, des chiffres qui rappellent la dynamique des marchés français où les décotes atteignent 13,2% en certaines régions. La clé du succès réside dans l’entourage d’experts locaux – notaire, comptable et avocat – des acteurs aussi stratégiques que les agents immobiliers français lors des grandes périodes de correction.

Quelle est la convention fiscale entre la France et le Mexique ?

Cette convention évite la double imposition en prévoyant un crédit d’impôt pour les résidents français déclarant leurs revenus mexicains. Un propriétaire percevant des loyers au Mexique paie l’impôt sur place (25% sur le brut ou 35% sur le net), puis déclare ces revenus en France où l’impôt mexicain s’impute sur la taxation française. Le système rappelle les stratégies d’optimisation de la plus-value, où le calcul des frais d’acquisition (ISAI, frais de notaire) réduit le gain imposable, à l’image des marges de négociation qui s’élargissent de 4% à 9% selon les contextes de marché.

Quels sont les avantages fiscaux du Mexique pour les investisseurs étrangers ?

Au-delà de l’absence d’impôt sur les successions, le Mexique offre une fiscalité allégée sur les plus-values (25% ou 35% contre 36,5% en France) et des taux de Predial parmi les plus bas de l’OCDE. Les non-résidents profitent aussi de la possibilité de reporter l’impôt en réinvestissant le produit de la vente dans un autre bien mexicain sous 180 jours, une disposition qui rappelle les stratégies de report d’impôt sur plus-value en France. La structure du Fideicomiso permet enfin de désigner des bénéficiaires secondaires, un héritage de la flexibilité mexicaine qui contraste avec les rigueurs des marchés européens où les marges de négociation ne dépassent que rarement 7,5% pour les appartements.

Quel pays n’a pas de taxe foncière pour les propriétaires étrangers ?

Le Mexique tient une position unique avec son Predial annuel bien inférieur aux taux européens, mais il n’est pas le seul pays à favoriser les investisseurs étrangers. Certains états américains comme l’Arizona ou le Texas appliquent des taux de taxe foncière comparables, tandis que des pays comme le Portugal offrent des allègements temporels. Pour autant, le Mexique se distingue par la simplicité de sa déclaration (payable en deux fois par an) et ses remises pour paiement anticipé, des dispositifs qui rappellent les facilités de négociation observées dans 77% des dossiers immobiliers français où les vendeurs acceptent des ajustements de prix.

Quand payer la taxe foncière (Predial) au Mexique ?

Le Predial se paie traditionnellement en janvier pour une échéance maximale fixée au 31 mars, date à partir de laquelle les pénalités s’appliquent. Les propriétaires anticipant avant décembre profiteront d’une remise pouvant atteindre 25%, une pratique qui fait écho aux marges de négociation records de 13,2% observées dans les zones tendues de France. Cette souplesse budgétaire contraste avec les marchés européens et s’explique par la structure fédérale du pays, où chaque municipalité fixe ses taux selon les besoins locaux, un peu comme les écarts de décote entre la Bretagne et la Franche-Comté reflètent la spécificité régionale des marchés.

Quelles sont les conditions pour réduire sa taxe foncière au Mexique ?

Au-delà de l’âge (60 ans minimum) ou d’un statut de handicap, les réductions de Predial dépendent des politiques locales. Certaines municipalités offrent jusqu’à 25% de remise pour règlement anticipé, des avantages systématiques comparables aux marges de négociation en France où 9% de rabais moyen s’applique. À noter qu’aucun dispositif national ne dispense complètement du paiement, contrairement aux pays scandinaves où des abattements existent pour les résidences secondaires. La gestion proactive reste donc essentielle, à l’image des conseils prodigués aux acheteurs français : préparer sa négociation comme on prépare une déclaration fiscale, en anticipant les leviers d’action et les marges de manœuvre.

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